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Le judo n’est pas simplement un sport. C’est une école de formation humaine, fondée sur un code moral qui guide les judokas à chaque instant : sur le tatami, dans les vestiaires, à la maison, à l’école, au travail, dans la vie.
Ce code moral, formalisé dans les années 1980 par la Fédération Française de Judo, s’appuie sur les enseignements de Jigoro Kano et les fondements culturels du Bushidō (voie du guerrier). Il contient 8 valeurs essentielles, que chaque pratiquant apprend, incarne et transmet.
C’est le respect d’autrui.
La politesse, c’est le premier geste du judoka : le salut. On salue le dojo, le professeur, le partenaire. Cela montre que l’on reconnaît l’autre comme essentiel à son propre progrès. Sans politesse, pas de confiance ; sans confiance, pas de judo.
C’est faire ce qui est juste.
Tomber, recommencer, affronter ses peurs, surmonter l’échec. Le judoka apprend que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à agir malgré la peur. Chaque montée sur le tatami est un petit acte de bravoure.
C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée.
Être sincère, c’est s’engager honnêtement. Ne pas tricher avec soi-même ni avec l’autre. En judo, il n’y a pas de mensonge possible : on donne, on reçoit, on tombe, on se relève. Tout se voit, tout se sent.
C’est être fidèle à la parole donnée.
L’honneur du judoka se manifeste dans son attitude : tenue propre, respect des horaires, respect des règles. L’honneur, c’est la dignité dans la victoire comme dans la défaite, et la constance dans l’effort.
C’est parler de soi-même sans orgueil.
Le judoka progresse… mais ne s’en vante pas. Même ceinture noire, il continue d’apprendre. La modestie, c’est savoir que chaque adversaire est aussi un maître, et que la ceinture ne fait pas le niveau humain.
Sans respect, aucune confiance ne peut naître.
Le respect est la clé du dojo. Respect des règles, des horaires, des partenaires, du professeur, de l’effort. Il permet d’instaurer un climat de sécurité, de paix et de confiance — indispensable pour progresser ensemble.
C’est savoir se taire quand monte la colère.
Maîtriser ses gestes, ses émotions, son ego. En judo, on apprend à gérer la force, à réagir avec calme. Celui qui se contrôle est plus fort que celui qui domine l’autre.
C’est le plus pur des sentiments humains.
Le judo crée des liens. Sur le tatami, on tombe ensemble, on s’aide, on s’encourage, on grandit. Une amitié née sur le tatami est souvent sincère, car elle est forgée dans l’effort, le respect et la vérité.
Ces huit valeurs sont souvent affichées dans les dojos sous forme de panneaux colorés. Elles sont enseignées aux enfants dès les premières séances. Elles constituent le socle moral du judoka.
« Le judo est l’école de la vie. Le dojo est son laboratoire. »